Curiosity matrix

Matrice de la curiosité. Jusqu’en 2015 présent nous avions l’habitude de lire que la croissance dépendait de l’innovation, puis, notamment grâce à Creative day, l’attention s’est portée sur la créativité comme source d’innovation. Il était logique qu’ensuite l’intérêt se porte sur l’étape précédente la créativité : la curiosité.
C’est pour entrer dans le détail de ce sujet qui me passionne que j’ai commencé à utiliser plusieurs outils pour identifier le niveau de curiosité de mes collaborateurs.
Il s’agit de la première étape de ce qui mène à «la curiosité organisationnelle» et qui me parait être la prochaine grande vague managériale en résistance contre le « tout IA ».
La matrice de la curiosité
La matrice de curiosité se base sur 4 dimensions qui cherchent à répondre à la question si la curiosité est un état passager (je cherche une réponse à une question) ou s’il s’agit d’un comportment.
La curiosité spécifique qui répond à un besoin de savoir avec certitude
La curiosité épistémique qui répond à un besoin de savoir pour combler une lacune
La curiosité diversive que l’on utilise quand on s’ennuie ou que l’on « zombie scroll » sur Instagram ou Facebook
La curiosité perceptuelle qui est motivée par la recherche de nouveauté
Stimuler la curiosité au niveau managerial peut avoir des effets extrêmement bénéfiques :
- Un manager curieux inspire plus de respect et permet à ses collaborateurs de développer des relations de confiance et de collaboration avec leurs collègues
- Un manager curieux rend son équipe plus rapidement adaptable à l’incertitude et à la pression extérieure en réduisant l’effet de sidération (arrêt causé par la peur devant un danger)
- Un manager curieux encourage la créativité de ses équipes à améliorer leur résultat en les aidant à voir des opportunités où d’autres ne voient que des obstacles.
Pour connaître votre profil de créativité vous pouvez aussi répondre à ce questionnaire
