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Neurosciences

Les neurosciences appliquées aux ressources humaines et au leadership se réfèrent à l'utilisation des connaissances sur le fonctionnement du cerveau et du système nerveux pour améliorer les pratiques d'engagement et de leadership au sein des organisations. Cette approche vise à comprendre comment les processus cérébraux influencent le comportement, la prise de décision, la motivation, la communication et la collaboration.

Les choses sont très claires : Il est de plus est de plus ne plus difficile de pouvoir être conférencier, animateur ou consultant sans suivre de prêt les dernière découvertes en neurosciences. Même si la plupart du temps elles ne font que confirmer ce que nous savions déjà : il faut répéter un message pour qu’il soit entendu, bien dormir, l’interaction sociale et la méditation c’est bien, le stress c’est mal. 

La demande des clients souhaitant organiser une conférence est simple : Une intervention courte mais dont les effets durent dans le temps et dispensée par un expert compétent sachant vulgarisé son contenu tout en étant interactif et passionnant.

Et là il y a deux choix. Soit vous vendez un produit que tout le monde aimerait posséder et dans ce cas là pas de problème vous vous inspirez de Elon mus -, ce ce que je ne conseille pas – soit vous travaillez votre présentation pour l’adapter à votre audience en veillant à proposer le bon format d’information (parole, image ou vidéo) au bon moment.

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Les neurosciences en action

C’est pour réconcilier ces contradictions que j’ai intégré 2 éléments dans mes interventions pour garder l’attention de mon audience en conférence ou en atelier : La gamification et les neurociences. Pour cela je prends en compte :

Des histoires pour créer de l’engagement

Les neurosciences ont démontré que notre cerveau est câblé pour les histoires. Lorsque nous écoutons une histoire, non seulement les zones du cerveau associées au langage s’activent, mais aussi celles liées aux expériences vécues dans l’histoire. Par exemple, si une histoire parle de courir, les zones du cerveau associées au mouvement s’activent également. Utiliser la narration plutôt que de simples faits permet de créer une connexion émotionnelle avec l’auditeur, renforçant ainsi l’engagement. Cette connexion est amplifiée par la libération d’oxytocine, une hormone associée à l’empathie et à la confiance. En somme, raconter des histoires rend l’information plus mémorable et engageante.

Des exercices pour activer le réseau de la salience

Le réseau de la salience agit comme un gardien pour notre cerveau, décidant de ce qui mérite notre attention. En proposant des exercices interactifs, on sollicite ce réseau, permettant aux participants de filtrer et de se concentrer sur l’information pertinente. Ces exercices peuvent prendre la forme de quiz, de discussions de groupe ou de simulations. En activant le réseau de la salience, on garantit que l’information présentée est non seulement reçue, mais aussi jugée pertinente et digne d’être retenue.

Des questions pour maintenir le réseau de l’attention

Le réseau de l’attention est essentiel pour l’apprentissage. Il permet de se concentrer sur une tâche ou une information spécifique, en éliminant les distractions. Poser des questions engage activement ce réseau, car cela oblige les participants à réfléchir, à analyser et à répondre. Cela transforme les participants de simples spectateurs passifs en acteurs actifs de leur apprentissage. De plus, commencer une intervention par des questions pique la curiosité et prépare le terrain pour une session d’apprentissage engagée.

Une personnalisation maximum pour soutenir l’engagement

Chaque individu est unique, avec ses propres expériences, connaissances et perspectives. En personnalisant le contenu de l’intervention, on s’assure qu’il résonne avec chaque participant. Plutôt que de suivre un plan rigide, adapter le discours en fonction des réactions et des questions de l’audience permet de rendre l’intervention plus pertinente et engageante. Cela montre également aux participants que leur contribution est valorisée, renforçant ainsi leur engagement.

Des ateliers basés sur des exercice et du feedback

L’apprentissage est un processus actif. Pour renforcer l’acquisition de nouvelles compétences ou connaissances, il est essentiel de les mettre en pratique. Les exercices permettent aux participants de tester leurs nouvelles connaissances dans un environnement sûr. De plus, fournir un feedback immédiat après ces exercices renforce l’apprentissage. La dopamine, libérée lors de la réussite d’une tâche, crée une association positive avec l’apprentissage. En découpant l’intervention en micro-sessions, chaque étape devient une opportunité d’apprentissage, renforçant l’engagement et la satisfaction des participants.

Utilisation des neurosciences dans mes interventions

Améliorer la prise de décision

Les neurosciences ont démontré que notre cerveau est constamment à l’affût des risques et des récompenses, influençant ainsi notre processus décisionnel. Par exemple, des zones spécifiques du cerveau, comme le cortex préfrontal, jouent un rôle crucial dans la prise de décisions rationnelles. En comprenant ces mécanismes, les leaders peuvent être plus conscients de leurs propres biais et prendre des décisions plus équilibrées.

De plus, en reconnaissant comment le cerveau traite les informations, les leaders peuvent structurer les discussions et les présentations de manière à faciliter la compréhension et la rétention, permettant ainsi à leurs équipes de prendre des décisions éclairées.

Optimiser la formation et le développement 

Les méthodes traditionnelles de formation peuvent ne pas être toujours efficaces car elles ne tiennent pas compte de la manière dont le cerveau apprend le mieux. Les neurosciences ont révélé que l’apprentissage est optimisé lorsque les informations sont présentées de manière interactive, avec des pauses pour la réflexion et l’application pratique.

De plus, la répétition, la variété dans les méthodes d’enseignement et la connexion émotionnelle avec le contenu peuvent renforcer la mémorisation et la compréhension. Les professionnels des RH peuvent utiliser ces connaissances pour concevoir des programmes de formation qui correspondent à la manière dont le cerveau fonctionne naturellement.

Renforcer la motivation 

La motivation est profondément ancrée dans notre biologie. Des neurotransmetteurs comme la dopamine jouent un rôle essentiel dans la sensation de récompense et de motivation. En comprenant ces mécanismes, les managers peuvent mettre en place des systèmes de reconnaissance et de récompense qui correspondent aux besoins neurologiques des collaborateurs.

De plus, les neurosciences montrent que la clarté des objectifs, la perception de l’autonomie et le sentiment d’appartenance peuvent augmenter la motivation intrinsèque. Les leaders peuvent donc renforcer la motivation en créant un environnement de travail où ces éléments sont présents.

Améliorer la communication 

La communication efficace est essentielle pour le succès organisationnel. Les neurosciences nous apprennent que notre cerveau préfère les histoires aux faits bruts car elles engagent davantage notre cerveau émotionnel. Les leaders peuvent donc utiliser la narration pour rendre leurs messages plus mémorables et persuasifs.

De plus, le cerveau filtre constamment les informations pour déterminer ce qui est pertinent. Les leaders doivent donc être clairs, concis et pertinents dans leur communication pour s’assurer que leurs messages sont entendus et retenus.

Gérer le stress et le bien-être 

Le stress chronique peut avoir des effets néfastes sur le cerveau, affectant la mémoire, la prise de décision et même la santé physique. Les neurosciences ont identifié des stratégies, comme la méditation et la pleine conscience, qui peuvent aider à réduire l’impact du stress.

Les entreprises peuvent utiliser ces connaissances pour mettre en place des programmes de bien-être qui soutiennent la santé mentale des salariés. En comprenant comment le cerveau réagit au stress, les leaders peuvent également adapter leur style de management pour créer un environnement de travail plus serein et soutenant.

Favoriser le leadership transformationnel 

Le leadership transformationnel va au-delà de la simple gestion des tâches pour inspirer et motiver les équipes à atteindre leur potentiel maximal. Les neurosciences montrent que les leaders qui démontrent de l’empathie et de la compréhension peuvent créer des connexions plus profondes avec leurs équipes, renforçant ainsi la confiance et la collaboration.

De plus, en comprenant comment le cerveau traite les visions et les aspirations, les leaders peuvent communiquer de manière plus efficace, inspirant leurs équipes à poursuivre des objectifs plus grands et à se dépasser.

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