5 lignes

5 lignes

Vous êtes peut-être ici car vous avez cliqué sur le lien concluant un mail que je vous ai adressé. Si ce n’est pas le cas, je vous invite tout de même à partager et utiliser « les 5 lignes » pour vos futures communications. 

 

LE PROBLÈME

Le nombre d’emails reçus par jour augmente sans cesse et le temps passé à y répondre prend une part de plus en plus importante de notre activité quotidienne.

 

LA SOLUTION

S’inspirer de Blaise Pascal pour écrire avec clarté et concision :

…Mes Révérends Pères, mes lettres n’avaient pas accoutumé de se suivre de si près, ni d’être si étendues. Le peu de temps que j’ai eu a été cause de l’un et de l’autre. Je n’ai l’ait celle-ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte…
Seizième lettre aux révérends pères jésuites 4 décembre 1656 (Pascal 1656)

Lorsque vos correspondants sont prévenus, pourquoi ne pas traiter vos réponse par mail comme un tweet avec un twist : compter les lignes plutôt plutôt de compter les caractères.
 

COMMUNIQUER EN « CINQ LIGNES » EST UNE POLITIQUE PERSONNELLE M’ENGAGEANT À RÉPONDRE DE FAÇON CONCISE AUX MAILS REÇUS.

Vous pouvez aussi mettre le lien vers cet article et partager la communication en 5 lignes.

La saga Uber

La saga Uber

l’histoire de UBER. Avant de mettre en ligne cette série d’épisodes consacrés au débuts de startups connues sur ma nouvelle chaine de Podcast « Startup Autopsy » qui vient compléter No one is innovant et iconoclaste, je tenais à partager le texte des épisodes pour ceux qui préfèrent lire.

J’espère aussi avoir des retours des lecteurs qui identifieraient des erreurs dans mon storytellingdes débuts de l’histoire de uber.

De 1998 à Los Angeles à fin 2011 à Paris, suivez pas à pas les aventures des 2 créateurs, Garrett Camp et Travis Kalanick. Des hauts et des bas passionnants dont il m’aura fallu six mois de travail pour conclure les recherches, les interviews et l’écriture.

Après 3 mois pour collecter, analyser et scénariser le contenu et 3 mois pour trouver des personnes pour jouer les saynètes et l’enregistrement des textes ça y est ! Voici les 7 épisodes de cette série consacrée à Uber. J’ai choisi d’arrêter ce podcast au moment où l’entreprise a finalement trouvé un business model stable et atteint une vitesse de croisière pour ouvrir les villes l’une après l’autre.

Bonne lecture et/ou bonne écoute de l’histoire de Uber

Partie 1/7 – Culture startup et piratage de masse : Travis Kalanick rejoint ses camarades de UCLA pour créer Scour, le premier site d’échange de fichiers peer-to-peer pré-Napster. Les choses vont rapidement mal tourner… Écouter

Partie 2/7 – Ouber ou Youber ? Garrett Camp entre en scène. Il vendra la société créée pendant ses études avant de chercher un moyen plus simple de se déplacer dans San Francisco pour se rendre à ses rencards. Écouter

Partie 3/7 — Le purgatoire de Kalanick . Travis va passer 7 années difficiles avant de pouvoir vendre son entreprise à son tour, rencontrer Garrett et créer le « Jam Pad ». Écouter

Partie 4/7 — “One night in Paris” et autres Bullshits. Nous sommes à Paris en décembre 2008, Garrett et Travis se retrouvent à Paris pour assister à Leweb. Le mythe va pouvoir commencer. Écouter

Partie 5/7 —Levée de fonds pour toucher le fond. Les choses commencent à devenir sérieuses et en offrant un iphone avec abonnement aux chauffeurs, la petite équipe va devoir rapidement trouver des fonds pour continuer sa lente croissance. Écouter

Partie 6/7 —Les taxis contres attaquent. Vous vous en doutez bien. Les taxis, considérant que Uber est illégal, commence à remuer dans les brancards et fonds appels à la loi pour leur faire cesser leur activité. Écouter

Partie 7/7 —Le Playbook de New-York. Uber commence à trouver sa vitesse de croisière avec l’ouverture de la première ville en dehors de San Francisco : New-York City. Écouter

Nouveau Podcast : Iconoclaste

Nouveau Podcast : Iconoclaste

Podcast iconoclaste

Cela fait plusieurs années que je souhaite réaliser ce projet : Interviewer des « iconoclastes », d’où ce Podcast inconoclaste

Avec la mode des Podcasts – qui avait disparue pendant quelques années avant de revenir – 2018 est le bon moment pour le lancer.

Alors qu’est-ce qu’un iconoclaste ? Et bien je n’en suis pas encore complètement sur, même si j’ai bien ma petite idée pour avoir écrit un article sur ce sujet et donné une conférence sur les iconoclastes à TedXAlsace.

Je suis au début du chemin avec l’enregistrement de ce Podcast iconoclaste, mais pour l’instant je suis parti sur l’idée qu’un iconoclaste :

  • Utilise le système tout en restant en dehors du système
  • Montre sa différence sans peur d’être ridicule
  • Ne peut pas résoudre un problème déjà rencontré de la même façon
  • Ne peut pas copier sans y ajouter quelque chose
  • Est entouré socialement

L’objet de ce Podcast est de comprendre comment devient-on iconoclaste. 

Vous pouvez trouver ici le manifeste de l’iconoclaste en entreprise

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Conquête spatiale, état des lieux et bataille d’egos

Conquête spatiale, état des lieux et bataille d’egos

Conquête spatiale, état des lieux et bataille d’egos.. Edition spéciale. J’avais besoin d’un grand format de Innovation weekly pour vous parler de plusieurs événements qui se sont tous déroulés cette semaine et dont le nombre dépasse un épisode classique de Innovation Weekly.

Une semaine de Conquête spatiale qui prouve que la conquête spatiale n’est plus une mission gouvernementale dont l’objectif est de dépasser l’horizon de l’humanité en l’aidant à atteindre les étoiles mais un marché dans lequel s’affrontent entrepreneurs, startups et équipes scientifiques.

Nous sommes en train de passer de l’étoffe des héros à une bataille des egos…

1. Conquête spatiale : XPrize de la Lune à Mars

La fondation XPrize a fait parler d’elle cette semaine. X-Prize est une fondation non-gouvernementale qui organise des compétitions pour encourager des développements technologiques dont pourraient bénéficier l’humanité. Ces compétitions sont dotées de prix qui s’étalent de 1 à 30 millions de dollars. Conquête spatiale

Les prix gagnés

Plusieurs prix ont été gagnés depuis le premier Xprize en 1995 : construire un tricorder à la Star-Trek, comprendre l’impact de la montée du CO2 sur l’océan ou créer la voiture la plus efficiente possible par exemple.  

Les prix toujours en cours

Certains prix sont toujours en cours et vous pouvez toujours tenter votre chance :

> pour proposer un système qui puisse lancer une alerte à une communauté dans les 90 secondes si une femme se fait agresser. Il faut que ce système coûte moins de 40$.  

> Créer un système qui puisse collecter 2000 litres d’eau de l’atmosphère pour 2 centimes du litre ou moins.  

> Proposer une solution qui transforme les rejets en Co2 des usines en matériaux de construction, combustible ou en produit du quotidien.

Les prix terminés sans vainqueurs

Mais il y a aussi des prix qui ne sont jamais gagnés, et c’est le cas google lunar Xprize qui s’est achevé cette semaine sans vainqueur.  

Ce prix, lancé en 2007, devait être clôturé en 2012 après avoir été étendu plusieurs fois jusqu’à la date finale du 31 mars 2018. Malheureusement – dans un article publié sur leur site  – la fondation Xprize  a annoncé qu’après avoir contacté les 5 derniers finalistes les organisateurs du prix elle avait compris qu’aucune d’entre elle serait prête à remplir les conditions pour effectuer un lancement d’ici la date fixée et de recevoir le prix de 30 millions de dollars. 

Je vous rappelle que pour obtenir ce prix, il fallait pouvoir envoyer un robot sur la lune, le faire se déplacer sur au moins 500 mètres à la surface et lui faire envoyer sur terre des photos en HD. 

10 ans de compétition

Pendant les 10 ans de la compétition : 

1 > 300 millions de dollars ont été levés par les équipes en compétition, que ce soit en sponsorship provenant d’entreprises privées, contrats gouvernementaux ou par investissement de capital risque. Par exemple, 90 millions ont été levés par l’équipe japonaise HAKUTO qui s’était associée avec l’agence spatiale japonaise JAXA. 

2 > Ce prix a également permis à la législation américaine d’évoluer en autorisant des sociétés privées d’envoyer des chargements sur la lune. 

3 > Ce prix a aussi permis de créer plusieurs centaines d’emplois avec la création d’entreprises commerciales qui ont boosté – ah ah – l’exploration spatiale en IndeMalaysieIsrael, en hongrie, mais aussi bien sûr aux US avec Moon Express qui a commencé à commercialiser son offre de collecte de pierre lunaire. 

4 > Et surtout…changé radicalement le paysage de l’exploration spatiale ! Conquête spatiale

Rappelez-vous – jusque dans les années 2000 seules quelques grandes agences gouvernementales : La Nasa avec budget de 17 mrds, l’ESA pour l’Europe budg de 5,7 mrds, Roscosmos en Russie 5,6 mrds, le CNES (2,5 mrds en France, le japon avec JAXA (2,4 milliards).

Je laisse de coté les petites agences comme la CHINE avec le CNSA (1,3 mrds)  l’iSRO en inde (1,3 mrds), l’ISA Iranienne (500 millions) et l’ISA israélienne (6 millions). conquête spatiale

Désormais, cette exploration est en train de devenir un défi qui pourrait être relevé par des entrepreneurs, ingénieurs et innovateurs du monde entier….mais surtout par des entrepreneurs.  

Même si les plus visibles sont les projets américains, les projets d’entreprises privées font l’objet d’une sorte de ruée vers l’or de magnats.  

2. La course à l’espace des milliardaires  

Le grand-père original : Richard Branson avec Virgin Galactic

Virgin Galatic se présente comme la première ligne spatiale commerciale. Elle dispose de 2 divisons :

> La Spaceship Company qui propose des vols pour touristes argentés et qui a été fondé en association avec Mojave Aerospace, l’équipe vainqueur du premier Xprize qui consistait à concevoir un véhicule pouvant transporter 3 personnes à 100 km d’altitude, 2 fois de suite en 15 jours.

Virginorbit qui propose des mises en orbite de satellite de 300 kg via une rocket (Launcher one) lancée d’un Boeing (surnommé Cosmic Girl)   

L’astronaute frustré : Paul Allen, co-fondateur de Microsoft avec Stratolaunch

Paul Allen, co-fondateur de Microsoft avec Stratolaunch qui propose la même chose que Virginorbit avec un avion maison  

Avion développé par Scaled composites, ceux qui ont construit l’avion qui a permis à Mojave Aerospace de gagner le prix Xprize. Quand je vous dis que tout a changé avec Xprize ! 

Yuri Borisovich Milner, le Jean-Claude Bourret qui vient du froid

On a déjà parlé de Yuri Borisovich Milner : c’est l’investisseur russe qui a été révélé par les paradise paper et qui possède 8 % de facebook et 5 % de Twitter, pote de Poutine et sans doute de Jared Kushner – le beau-fils de Trump qui via Breakthrough Initiatives souhaite lancer des sondes à travers la galaxie pour trouver des gens à qui parler…

Elon Musk, le cousin un peu cinglé, avec bien sur Space X

Le cousin un peu cinglé Musk, dont L’objectif est de permettre à l’espèce humaine de s’établir sur d’autres planètes. C’est sûr qu’après avoir salopé ici, autant aller voir ailleurs. Pour lui, c’est mars ou rien !

Pour atteindre cet objectif – et le financer – il peut compter sur un contrat signé avec la NASA qui lui a rapporté pour l’instant 2 milliards de dollars. Contrat pour lequel il a développé un système de fusées réutilisables la « Falcon 9″ pour les satellites et le Dragon pour le transport de personne. La suite va vite venir après le succès du lancement de la Heavy Falcon – le faucon lourd – l’une des plus grosses fusées jamais envoyée qui pourra mettre en orbite 54 tonnes métriques. Ce qui représente 2 fois plus de poids que son concurrent Delta IV Heavy pour 30 % du prix.    

Jeff bezos, celui qui aimerait avoir la plus grosse avec Blue Origin

Et enfin celui qui ne sait pas qui faire de son fric : Jeff bezos avec Blue Origin qui est son projet « sur le coté » et pour lequel il a du vendre pour 1 milliard de stock-options d’Amazon pour continuer à financer sa danseuse.

Il propose également son propre lanceur d’engin réutilisable appelé New-Glenn. Même sur Mars vous pourrez vous faire livrer bio.

3. La guerre des egos

Et le plus drôle est que c’est la guerre entre ces couillons !

SpaceX et Blue Origin se sont battues pour avoir le droit d’utiliser le pas de lancement des missions Apollo. Vanité vanité… Comme Space X a gagné, Blue Origin a poursuit en justice. Et perdu.  Vive la conquête spatiale

Puis SpaceX a attaqué Blue Origin pour invalider leur brevet d’atterrissage sur plateforme en mer. Et gagné !  

Maintenant, ils se battent à coup de taille de fusée et quand Blue Origin a annoncé le New Glenn, Space X  a annoncé la Heavy Falcon. Quand Bezos a annonce la New Glenn 2… Elon musk a annoncé la Super heavy Falcon. Jeff Bezos a renchéri avec la New Glenn 3 !!  

Ils ont des trucs à compenser ces 2 là.  

Alors qu’aux US nous sommes passé de la course à l’espace à la course à l’ego, pendant ce temps-là en France nos milliardaires à nous se battent à coup de musées. 

A ma Gauche Bernard Arnault avec la fondation Louis Vuitton et à ma droite François Pinault avec un autre musée d’art contemporain.

conquête spatiale

4. L’ère des Startup

Mais nous sommes entré dans l’ère des start-ups donc il n’y a pas que des milliardaires qui se payent des fusées !

L’aérospace a même son accélérateur stardust fondé par Francois Chopard ,un ancien consultant de PWC, donc vous trouverez un espace à Paris 130 rue de lourmel dans le 15e arrondissement.

Prenez Rocket lab par exemple qui est la première entreprise 100 % privée à avoir réussi le week-end dernier son premier vol orbital. Ils proposent de mettre en orbite de petits satellites pour 5 millions de dollars quand  space X en demande 62 par lancement. . Ils proposent d’ubériser l’espace à la suite de Space X grâce à leur lanceur appelé Electron qui est la fusée qui a le plus de gueule.

Le disrupteur se fait disrupter

Prenez aussi Interorbital qui a commencé comme un projet du soir et du week-end pour un couple de passionnés : Roderick and Randa Milliron qui pendant 10 ans ont développé leur projet en gardant leur job : Roderick était développeur de logiciel de guidage et Randa prof d’histoire naturelle. Ils ont tous les deux plongé à plein temps quand ils ont tenté d’obtenir le prix Google Lunar Xprize dans le cadre de l’équipe « Synergy Moon ».

Le premier prix Xprize a vraiment donné des vocations à des passionnés qui avaient envie d’inscrire leurs noms à côté des noms de la conquête spatiale. Un peu comme  comme Eberhard et Tarpening qui ont prouvé avec Tesla – avant de se faire virer par Musk – que l’on pouvait créer une marque de voiture sans rien y connaître.

Pour info, 1 milliard d’euros en moyenne ont été investis dans les start-ups de l’aérospatial chaque année depuis 2006 alors que c’était seulement 180 millionsentre 2000 et 2005  pour un chiffre d’affaires de 260 mrds en 2016.  

Pendant ce temps-là, l’institut Montaigne propose : plus d’états, plus de technos, plus de protection avec une préférence européenne, plus de budget européen, plus de gouvernance européenne. Bref, l’espace est en train de se faire uberiser par les Américains et pendant ce temps-là, en Europe, on propose. 

Arrêtez le donnant-donnant

Arrêtez le donnant-donnant

Message à cet étudiant qui a voulu m’extorquer un like contre un retweet. Arrêtez le donnant-donnant !

Bonjour, il y a quelques jours, j’ai reçu un message sur Facebook d’un étudiant en école de commerce, spécialisation conseil me semble-t-il. Il me demandait de le citer dans un tweet en échange d’un tweet de sa part qui ferait la promo d’un de mes bouquins et qui serait relayée par sa promo.

Ok, bon, alors si faire la promo de mes bouquins n’est pas trop d’actualité, j’aurais obtempéré, parce que je pense qu’en tant que professionnels, nous devons tous donner un coup de main aux étudiants qui nous le demandent. Maintenant, j’aimerais revenir sur deux choses.

Arrêtez cette mentalité de donnant-donnant !

Première chose : si vous voulez dépoussiérer le métier du conseil, ce n’est pas en adoptant cette mentalité du donnant-donnant que vous allez y parvenir. Je pense que le donnant-donnant en 2017 est aussi dépassé que les cartes de visite ou que le mannequin challenge.

Vous devez comprendre dès à présent que lorsque vous initiez une conversation, qu’elle soit professionnelle ou personnelle, c’est à vous de donner le plus de valeur à votre interlocuteur.

Pour cela, vous devez également apprendre à ne pas avoir déjà en tête ce que vous avez demandé à votre interlocuteur quand vous lui donnez de la valeur, parce que sinon, ça s’appelle de la manipulation et c’est aussi visible qu’une flatterie à deux balles au début d’un hiver.

Apprenez à remercier !

La seconde chose, c’est que vous devez également apprendre à remercier. Car le mail lapidaire, on le reconnaît par son absence de remerciement. C’est d’ailleurs pour ça que je passe pas mal de temps, quand je le peux, à tourner des vidéos pour remercier les personnes qui me suivent sur Twitter, en rebondissant sur le contenu que ces personnes ont partagé.

Surtout qu’aujourd’hui, avec cette fameuse transformation digitale et tous les outils que nous avons à notre disposition, on peut créer une conversation one-to-one pour parler français et être à l’écoute des personnes qu’on veut. C’est vraiment la magie des temps dans lesquels on vit.

Alors, je n’ai pas le temps d’arrondir les angles, mais si vous avez compris que donner et remercier peuvent vous permettre de faire du conseil sans devenir consultant, et que ce n’est pas en suivant les méthodes, les recettes et les outils des anciens que vous allez réinventer le métier du conseil, je pense qu’on a fait un pas dans la bonne direction.

Maintenant, pour conclure, si vous avez un peu de temps, que vous soyez étudiant ou non, je vous conseille très vivement de vous procurer deux livres : le premier est « Enchantment » de Guy Kawasaki, et le second est « The Thank you economy » de Gary Vaynerchuk. Je pense que ces deux ouvrages peuvent avoir un vrai impact sur la façon dont vous concevez le business.

donnant-donnant

Et si vous ne connaissez ni Guy Kawasaki ni « GaryVee », je commencerais sérieusement à me poser des questions et à réévaluer le sérieux et la qualité de mon diplôme.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, à suivre. Bises.

Challenge 2017

Challenge 2017

Le challenge 2017 va débuter et il est d’usage de partager ses bonnes résolutions. Ces engagements personnels annoncent souvent la correction d’un défaut : arrêter de fumer, de boire, d’être négatif, d’être dépensier.

Il s’agit alors d’améliorer une lacune plutôt que de se lancer un vrai défi d’apprentissage, de dépassement personnel ou de vrai changement.

Selon l’étude de Richard Wiseman, chercheur en psychologie de l’université de Bristol, qui en 2007 a interrogé 3000 personnes sur leur 90% des bonnes résolutions sont abandonnées avant la fin du mois de Janvier.

Les résolutions devraient être une salle de sport qui se transforme en bar à partir de fin janvier.

challenge

Sauf si vous vous appelez Zuckerberg et faites savoir chaque année vous vous donnez un an pour relever un défi personnel.

Les challenges de Zuck au fil des années

  • 2009 : première résolution de porter une cravate tous les jours pour montrer qu’il est sérieux à propos de la croissance de Facebook
  • 2010 : apprendre le mandarin pour maintenir une conversation avec sa future femme
  • 2011 : manger ce qu’il tue pour devenir végétarien
  • 2012 : coder tous les jours pour ne pas perdre le lien avec la techno
  • 2013 : rencontrer une personne nouvelle chaque jour pour ne pas perdre le lien humain
  • 2014 : faire une note manuscrite de remerciement chaque jour pour rendre Facebook plus humaine
  • 2015 : lire 2 livres de management par mois pour améliorer son style de management
  • 2016 / construire son AI pour la maison ET courir 365 miles pour être à la page
  • UPDATE, son challenge pour 2017 est de visiter 12 endroits différents dans chaque état américain pour rencontrer (et écouter) des gens afin de comprendre leurs besoins et problèmes. Les « Zuckerberg challenges » ayant toujours un objectif précis, le magazine WIRED se demande si Zuck n’aurait pas une idée derrière la tête… Une idée encore plus effrayante que Trump à la Maison blanche…

Et là ça devient intéressant : Utiliser le début d’année pour se donner un défi à relever et à le partager avec qui vous écoute pour ne pas faire marche arrière ! Bien mieux que de faire de bonnes résolutions !

Pourquoi je préfère parler de challenge et pas de résolution ? 

Parler de « challenge » plutôt que de « bonnes résolutions » peut être plus motivant et efficace pour plusieurs raisons :

  1. Approche positive : Les challenges ont une connotation positive et dynamique. Ils encouragent à se surpasser et à sortir de sa zone de confort, tandis que les bonnes résolutions peuvent être perçues comme des contraintes ou des obligations.

  2. Objectifs clairs et mesurables : Un challenge implique généralement des objectifs précis et mesurables, ce qui permet de mieux suivre ses progrès et de rester motivé. Les bonnes résolutions, quant à elles, sont souvent formulées de manière vague et imprécise, ce qui rend leur réalisation moins tangible.

  3. Émulation collective : Les challenges peuvent être partagés avec d’autres personnes, ce qui crée un sentiment d’appartenance et de compétition amicale. Cette émulation collective peut favoriser l’engagement et la persévérance dans la poursuite des objectifs. Les bonnes résolutions, en revanche, sont souvent prises individuellement et peuvent être plus difficiles à tenir sans soutien extérieur.

  4. Temporalité : Les challenges peuvent être organisés sur des périodes déterminées (par exemple, 30 jours), ce qui les rend plus accessibles et moins intimidants que les bonnes résolutions, souvent associées à une année entière. Cette temporalité plus courte peut aider à maintenir la motivation et à renouveler régulièrement ses objectifs.

  5. Apprentissage et amélioration : Les challenges sont souvent conçus comme des expériences d’apprentissage et d’amélioration personnelle. Ils encouragent à tirer des leçons de ses échecs et à s’adapter en fonction des résultats obtenus. Les bonnes résolutions, en revanche, peuvent parfois être associées à un sentiment de culpabilité en cas d’échec, ce qui peut décourager et freiner la progression.

En somme, les challenges offrent une approche plus dynamique, précise et collective pour atteindre ses objectifs. Ils favorisent la motivation, l’engagement et l’apprentissage, et peuvent ainsi être plus efficaces que les bonnes résolutions traditionnelles.

Mon challenge de l’année

Pour 2016, le projet a été assez simple : faire une vidéo par jour pour apprendre à parler devant une caméra, dérouiller mon anglais et apprendre les bases du montage vidéo.
Le résultat a été 80 vidéos filmées du 01 janvier au 18 mars sous le pseudo « Le Parisianer » sur Youtube et dont le teaser est ici :

Pour 2017, je reste dans la lignée du challenge 2016 : un article par jour pour partager ce que j’ai appris ou expérimenté dans la journée et qui m’a aidé à améliorer mes capacités de concentration et de productivité.

Je travaillerai l’orthographe et la grammaire en 2018…ou 19, pour l’instant, il est temps de marcher